Un film Brésilien réalisé par Anita Racha da Silveira. Il est assez compliqué à résumer et même à comprendre. Il y a beaucoup de références à la culture brésilienne qu’on ne connaît pas très bien en France.
Le fil conducteur est le faite qu’une femme appelé Mélissa c’est faite brûler le visage. Mélissa n’était pas au bon endroit pour une femme qui doit être dans le foyer. Ceux qui disent cela sont un petit groupe de catholique intégristes. Un groupe de femmes qui ont pour mission de taper très fort d’autres femmes qui sortent dans la rue seule le soir. Elles doivent les convertir à Dieux.
Mariana le personnage principal est très bien joué. Ce personnage est également très ambigu et compliqué à comprendre. Au début, on la suit dans son côté très extrémiste dans ce groupe de catholique. Puis elle voit cette fameuse Mélissa (dans ses rêves ou pas, chacun son interprétation). Par la suite elle devient impur, c’est-à-dire qu’elle fait l’amour à un garçon.
Tout au long du film, la réalisatrice dénonce les pratiques de cette religion. Elle fait interpréter des répliques très rétrograde dans le but de choquer les spectateurs. Comme le faite qu’une femme n’est aimé que par son apparence. Donc par le biais de la religion, elle dénonce également l’oppression de la société faite aux femmes.
Mais l’interprétation du film est très libre, même un peu trop. Il y a beaucoup de scènes sans grand sens, qui pop puis disparaissent et nous n’avons aucun élément pour les comprendre.
Cependant il y a des répétitions de scène dans l’évier un fois verte, puis rouge et jaune. Qui réfère aux lumières dominantes du film. En parlant de lumière, elle est très exploitée, par moment c’est un peu trop. Dans toutes les scènes les lumières sont très fortes et au bout d’un moment cela est agaçant.
Les décors de ce film sont très glauques. L’hôpital où travaille Mariana par exemple. Il est très vétuste, avec des gens dans le coma à l’intérieur. Ce qui rajoute du glauque est la musique, les sons ambiants.
Parfois tellement le film est dans l’extrême cela en devient drôle. Comme une scène où des femmes chantent et tombent une par une et enfin hurlent chacune leur tour. Cela leur permet de se libérer des hommes très viriles qui montrent le film.
Ainsi, Medusa est déroutant. Le début commence par une scène très étrange et se finit dans la même veine. Cependant il n’était pas impressionnant, il ne donne pas envie de le revoir. Surtout si vous n’aimez pas les films parlant de religions.