Le synopsis de ce merveilleux film est, Phil (un journaliste) s’est perdu dans l’immensité des États-Unis, lui qui devait écrire la chronique de son voyage pour le compte d’un journal allemand, il n’a su que prendre des photos. Jusqu’à ce qu’un jour il croise la route de la petite Alice, perdue elle aussi d’abord sans son père, puis sans sa mère. Ce sera alors à Phil que reviendra le devoir de retrouver sa famille au gré d’un périple européen. L’homme et la petite fille nouant peu à peu une relation touchante.
Ce road-movie fait par le grand réalisateur allemand Wim Wender, il est sorti en 1974. Alice dans les villes est un merveilleux film qui nous emmène dans un voyage inattendu et émouvant avec deux personnages totalement différents, qui ont toutes les raisons d’espérer que leur cohabitation cesse au plus vite, et pourtant une complicité va naître et devenir une authentique amitié. Alice va donner une saveur au voyage du journaliste de malgré l’agacement qu’elle peut provoquer, sa passion pour la télé qu’il déteste, le fait d’elle veut tous le temps manger.
Ce qui est magnifique dans ce film c’est cette double errance d’un journaliste cool et désabusé, joué par l’excellent Rüdiger Vogler. Et d’une fillette âgée de neuf ans, joué par l’émouvante Yella Rottländer. Ce voyage est très marqué par de nombreux silence et par une photographie très travail qui ne fait que sublimer le film.
Notons la superbe musique de Can qui nous emmène dans différentes parties de l’Allemagne…
Pour finir c’est un magnifique road-movie qui préfigure Paris, Texas (magnifique film également) dans son rapport à l’errance, à la ville, aux États-Unis ou encore à la paternité, Alice dans les villes est un film simple mais plein de charme