Mike est un employeur dans un magasin de video-clud de Elroy Fletcher (son père adoptif). Fletcher est parti prendre des notes dans les magasins concurrent, pour ne pas que son magasin fasse faillite. Mais pendant ce temps, Jerry (un ami de Mike), devenue magnétisé, efface toute les images des cassettes VHS. Donc pour ne pas que le magasin fasse faillite et que Elroy Fletcher l’apprenne, ils décident de faire des remakes des films effacés.
Soyez sympa, rembobinez est un film de Michel Gondry sortie en 2008, qui est comique mais à la fois touchant. Le personnage de Jerry, joué par Jack Black est très drôle , enfantin mais à la fois totalement ridicule. Mike, joué par Yasiin Bey est plutôt naïf (influençable), également enfantin et plein d’ambition. Ce qui rapproche c’est deux amis est le fait qu’ils sont des enfants dans le corps d’adulte. Mais aussi, quand ils ont une idées, ils la font jusqu’au bout (par exemple : faire des remakes). Même si au début Mike n’est pas sûr de l’idée douteuse de son ami, il va très vite se prêter au jeu, justement car il est influençable.
La scène où Jerry se fait gravement électrocuter est très impressionnante, on a vraiment l’impression qu’il va se transformer en monstre ! Comme les films de Marvel. Ce qui peut nous faire cette impression montre est qu’il fait nuit, donc l’électricité est très puisse en avant par sa couleur blanche sur le fond bleuté.
Ils refond les films cultes de l’histoire du cinéma avec très peu de moyen. Pour montrer cela, il y a une scène : où les deux amis font des remakes (d’une ou deux scènes) de When We Were Kings, 2001, King Kong, Carrie, Men in Black. Donc Michel Gondry a décidé de faire une mise en scène
théatrale, en changeant les décors très simpliste dans cette même scène, avec la caméra qui se promène dans tous ses décors de leurs cinéma amateurs. Avec toujours dans le fonds une musique de jazz.
Ce qui devient comique dans cette histoire, ce que de temps en temps, on revoit le père adoptif de Mike travaillé : prendre des notes dans les magasins qui vendent des DVD. En voyant qu’il ne se doute pas du tout que son fils est en train de faire renaître son magasin économiquement.
Dans ce film, il est très facile de se comparer ou référé aux personnages, par leur sympathie et par leurs envie de réussir à tous pris, pour faire plaisir au père de Mike. Ils vont partout ensemble, ils se soutiennent, et rigolent ensemble.
Le film montre aussi, que l’on peut faire des films avec très peu de moyen, et ce n’est pas pour cela qu’il est mauvais, où même que le public ne va pas l’apprécier.
Nous pouvons passer par plusieurs sentiments très différents dans ce film, par exemple, la triste ou la colère quand on apprend que le magasin de Elroy Fletcher (père de Mike), va devoir être détruit pour un immeuble neuf. Ou ensuite la joie, quand on les voit faire leurs films et qu’ils s’amusent comme des enfant.
Le film se termine avec un Happy-End qui nous montre une part d’humanisme, de joie, de générosité et de solidarité entre les habitants de la ville de Passaic, qu’il manque de plus en plus dans notre monde actuel. Mais il y a aussi un contraste car avec cette belle fin, il y a toujours une musique de jazz triste, qui nous donne envie de pleurer. Le film montre avec cette fin que nous pouvons être heureux avec peu de chose.
C’est une belle histoire d’amitié, qui dit : tant qu’on aime son ami, même son idée qui complètement folle, on la suit quand même, car on ne sait pas ce qu’il peut se passé.
Le réalisateur a même inventé un nouveau mot (un néologisme), qui est « suédés » c’est-à-dire réaliser eux même les remakes des films effacés (par Jerry).
Si on devait faire une critique sur le film, se serait la répétition. A la fin, il n’y a même plus de suspense pour savoir si ils vont réussir à sauver leur magasin ou pas. Ce film nous procure du bonheur, alors quand on rentre chez nous, il y a un sourire qui ne nous quitte pas tous le long de notre trajet.